L'Europe vue du ciel a 25 ans !

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25 ans et compter les citrouilles

Pour le grand public, la photo aérienne c’est d’abord des images d’illustration. L’utiliser pour détecter, compter, recenser c’est souvent moins connu, mais c’est une des utilisations majeures de l’image aérienne, et en 25 ans on a répondu à des demandes parfois surprenantes comme : comparer d’une année à l’autre le pourcentage de chardons dans une parcelle agricole pour vérifier l’efficacité d’un herbicide. Mesurer la longueur de bateaux dans un port pour vérifier la conformité de leur tarif d’amarrage (c’est facturé au mètre de longueur du bateau). Recenser et positionner les activités de loisir sur des plages (planche à voile, kite-surf, pêcheurs à pied,...) pour étudier leur interaction avec les espaces naturels protégés. Recenser les caravanes stationnées en période estivale sur des terrains privés pour facturer la redevance ordures ménagères aux propriétaires des parcelles. Compter les pieds de vigne manquants dans des parcelles de viticoles, mesurer la conformité de la longueur des tables sur lesquelles sont installées les poches à huîtres dans un estran. Recenser les parcelles de jardins ouvriers non entretenues,...

Depuis quelques années le niveau de définition atteint dans les photos et les progrès des logiciels dédiés à la reconnaissance automatique par IA décuplent les possibilités et la méthode est de plus en plus employée comme outil d’aide à la décision dans la gestion de l’urbain pour :

  • Recenser et localiser les places de stationnement situées dans les 5 mètres en amont des passages piéton pour la mise en œuvre de la loi L.O.M.
  • Recenser et localiser les endroits d’une agglomération ou le marquage urbain est le plus dégradé et le classifier par niveau de priorité à remettre en état.
  • Recenser les objets générateurs de fiscalité (piscines, vérandas, fenêtres de toit).
  • Mesurer le taux d’artificialisation du sol.
  • Inventorier les arbres d’une ville ou les espèces végétales ou animales dans un milieu naturel.

Comparée au comptage physique sur site, la méthode permet une plus grande rapidité d’exécution, souvent à un coût plus réduit, évite des déplacements sur le terrain ce qui est parfois essentiel quand il s’agit d’endroits sensibles ou dangereux d’accès, et bien sûr permet d’avoir une archive documentaire exhaustive, datée et incontestable.

Et vous ? vous aimeriez qu’on recense quoi pour faciliter votre métier ?

C’est bientôt Halloween, vous voulez connaître le nombre de citrouilles ou de potirons qu’il y a dans votre champ pour évaluer la valeur de votre récolte ? Même ça, on a essayé de le faire, et ça marche ! Regardez les photos en PJ 😊